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Journal d'un insomniaque
23 novembre 2011

Vidar et excréments.

 

 

Résumé des épisodes précédents :

 

   Il y a quelque mois durant l’été j’ai appris qu’un défunt ami n’était pas si mort que ça au final. Je lui en ai voulu d’être revenu dans ma vie, j’ai psychoté, et je l’ai rencontré. La première fois en 5 ans. Dur. Je n’y croyais pas vraiment pour tout dire. Mais si. Il était bel et bien là. Je lui ai fait comprendre que je ne voulais plus entendre parler de lui. Bien évidemment depuis l’été, j’ai eu droit à quelques messages de sa part (trop aimable).

 

 

Aujourd’hui :

 

Je n’ai pas bien dormi la veille, voir presque pas du tout. J’ai fermé les yeux pendant que je matais une série tv devenue très mauvaise. Mais malgré la fatigue, je n’ai pas du dormir 2h.

Depuis hier je ne la sentais pas cette journée. Pas eu de nouvelles de L., ce qui généralement veux dire qu’elle cogite dans son coin, que quelque chose cloche. Je me suis fait trasher la gueule par mon prof de 3D, le logiciel de 3D a également niqué mon rendu de la journée lors de l’enregistrement, j’ai fais de la merde en modèle vivant aux pastels, et Indesign a refusé de fonctionner en cours de Typographie.

Déjà, rien que pour ça, j’ai perdu 8 heures de ma journée à faire de la merde, voir pratiquement à ne rien faire (lapsus : j’ai écrit deux fois à faire de la merde avant correction, juste histoire de montrer à quel point la journée est merdique). D’ailleurs, j’ai lu hier un article sur les psychopathes, une étude démontrant que 4% des chefs d’entreprise en étaient. Je me demande si ce n’est pas le cas de certains de mes profs…

Mon dos me fait mal, probablement à cause des lourdes pochettes à dessin que je trimballe jusque chez moi. D’habitude je n’ai pas mal, tout du moins jamais autant. Mais si mes épaules me font défauts, ce n’est pas comparable à la patate que je garde du poing droit, car oui, j’ai du jouer au barbare aujourd’hui :

Surprise sur le chemin du retour : il était là. Le fameux. Et ce bâtard sans une once d’humanité a su trouver ou je bossais et quand je finissais, juste histoire de causer. Mais… je n’ai pas pu. On aurait senti à des kilomètres que j’ai passé une sale journée, que  rien allait à ce moment là dans ma vie, mais non, il a fallu qu’il soit là… et qu’il m’accoste.

J’ai écrasé l’extrémité de mon poing dans sa putain de gueule. Je me suis pris pour Vidar le vengeur d’Odin. Je n’avais rien à lui dire si ce n’est qu’il parte une bonne fois pour toute. Il habite à l’autre bout de la France qu’est-ce qu’il foutait là ? Et bien… il a emménagé à Lyon. Chouette. Il m’a même raccompagné jusqu’en bas de chez moi. J’ai cru que j’allais le tuer.

 

Dehors on commence à toucher les Zéros, et je suis toujours en t-shirt. Je n’ai pas froid. Sauf aux yeux, c’est là que ça mouille. Depuis 7 mois il n’y a eu que des larmes de versées, pas de sang. Pas comme avant. Et c’est dur.

L’hiver arrive, avec son lot de dépression. Pourtant j’aime l’hiver. C’est ma saison préféré. Mais je sens que des fantômes du passés vont ressurgir. Encore. Et encore. Inlassablement je traine la patte, m’enfonce dans la neige. Nonchalamment je tends une main, mais sans grande conviction, puis tombe.

 

B.

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