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Journal d'un insomniaque
10 octobre 2011

Paris c'est sodomie.

L'inspiration, elle va et elle vient. Un peu comme elle veut. Cependant il y a des gens, peut être comme vous, qui ont souvent l'inspiration aux bons moments. Moi j'ai l'inspiration difficile. Je dois avoir peu d'imagination au fond... Il me faut souvent lire, regarder, feuilleter des centaines de pages, des dizaines et des dizaines de bouquins pour avoir parfois quelque bonnes idées. Parfois. Mais généralement, ça reste très mauvais. Enfin... au moins je suis honnête. Le mythe de l'artiste qui sort un truc de son chapeau, ou qui sait tout faire sans bosser... ça n'existe pas. Frank Frazetta avait menti lorsqu'il disait savoir dessiner parfaitement les chevaux après avoir passé une nuit à avoir lu un bouquin sur le sujet. Mais bon. Comme c'est une légende dans l'illustration, le peuple le crois.

 

Comme je le disais dans le précédent billet, je suis allez sur Paris le week end dernier pour un workshop organisé par CFSL. J'ai rencontré des Dieux, et des brutasses en dessin. Du coup, j'ai énormément appris auprès d'eux. On a eu de supers échanges, je m'y suis fais quelque contacts, quelques bon camarades tout aussi baroudeurs que moi. 

Paris c'est sodomie. Parce que bon, la machine à café durant le workshop cotait pas moins d'un euro LE café. Une honte quand on sait que se breuvage est très prisé par tout les graphistes et illustrateurs que nous étions. C'était du gros fistage bien casé, du coup, ils ont des couilles en or. 

Paris c'est sodomie. Parce qu'outre les professionnels, il y avait également parmi les participants du workshop (comme moi) des brutes épaisses. Des gars qui ne savent pas mettre en page un book, mais qui peuvent détruire tout les espoirs d'un jeune dessinateur en quelques images. Certains ont un niveau que beaucoup pensent ne jamais pouvoir atteindre. Et là, ça m'a motivé. En tout cas, les deux premiers jours, je n'avais qu'une envie à chaque fin de journée: rentrer chez moi pour tâter du dessin et de la peinture, appliquer ce que j'avais pu apprendre et voir... Mais dimanche, pour une raison pas vraiment connue, je n'ai plus eu autant d'entrain que les jours précédents. J'étais à la frontière du blues et de la déprime.

En fait, tout se ressemblait. Si je prenais X travaux d'un des dessinateurs et que je les mélange à un autre book, on ne verrait pas grandes différences. Avec peu d'étonnement, c'était très vrai pour ceux voulant bosser en tant que concept artist dans le jeu vidéo. Tous les books étaient identiques.

Si je n'ai pas encore leurs niveaux, je me console avec le fait que je sois jeune, mais surtout que moi, j'ai un vrai book. Je n'ai pas des impressions plus ou moins dégueulasses entreposées dans des pochettes plastiques sous classeur. Mais voilà... je tabasse rien avec. Du coup, ces mois prochains vont être destiné à re-remplir mon futur book (j'ai quelques bonnes idées à ce sujet d'un point de vue composition) de travaux qui, je l'espère, seront acceptables.

 

 

"Je donne facile dans le morbide, aussi vrai que ça me tord le bide." - Lofofora

Cette phrase tiré de la chanson "Quelqu'un de bien" convient tout à fait pour mon projet bd/comics. J'y travaille de plus en plus, cela commence à bien prendre forme. Et je dois avouer que certaines scènes, certains cadrages... me donne moi même la gerbe. Je mets mes tripes sur la table, et ça a l'air pas si mal. Seul le temps nous le dira.

 

 

Je n'ai pas revu L. depuis trop longtemps, se week end à Paris nous a empêché de nous voir. Et là, ça commence à faire long. Mercredi c'est la pleine lune en plus. Je vais encore être excité comme pas permis. Et surement très mauvais avec mon entourage. Faut que je pense à me couper les fourches aussi ce jour là d'ailleurs. Question de repousse.

 

 Sinon je ne dors toujours pas. Pas bien. Pourtant, je suis épuisé comme dit dans mon billet précédent. Ca n'est pas très cool avec la semaine de boulot + les projets à bosser... Sans parler des cauchemars qui me torture dès que je m'assoupis. Mais dans ses visions glauques, il y en a qui s'exposeraient à des morts violentes si jamais cela devait arriver. Qu'ils essaient. Je suis gentil tout sourire, ouai ouai. Je peux aussi être un prédateur. 

 

B.

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