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Journal d'un insomniaque

23 novembre 2011

Vidar et excréments.

 

 

Résumé des épisodes précédents :

 

   Il y a quelque mois durant l’été j’ai appris qu’un défunt ami n’était pas si mort que ça au final. Je lui en ai voulu d’être revenu dans ma vie, j’ai psychoté, et je l’ai rencontré. La première fois en 5 ans. Dur. Je n’y croyais pas vraiment pour tout dire. Mais si. Il était bel et bien là. Je lui ai fait comprendre que je ne voulais plus entendre parler de lui. Bien évidemment depuis l’été, j’ai eu droit à quelques messages de sa part (trop aimable).

 

 

Aujourd’hui :

 

Je n’ai pas bien dormi la veille, voir presque pas du tout. J’ai fermé les yeux pendant que je matais une série tv devenue très mauvaise. Mais malgré la fatigue, je n’ai pas du dormir 2h.

Depuis hier je ne la sentais pas cette journée. Pas eu de nouvelles de L., ce qui généralement veux dire qu’elle cogite dans son coin, que quelque chose cloche. Je me suis fait trasher la gueule par mon prof de 3D, le logiciel de 3D a également niqué mon rendu de la journée lors de l’enregistrement, j’ai fais de la merde en modèle vivant aux pastels, et Indesign a refusé de fonctionner en cours de Typographie.

Déjà, rien que pour ça, j’ai perdu 8 heures de ma journée à faire de la merde, voir pratiquement à ne rien faire (lapsus : j’ai écrit deux fois à faire de la merde avant correction, juste histoire de montrer à quel point la journée est merdique). D’ailleurs, j’ai lu hier un article sur les psychopathes, une étude démontrant que 4% des chefs d’entreprise en étaient. Je me demande si ce n’est pas le cas de certains de mes profs…

Mon dos me fait mal, probablement à cause des lourdes pochettes à dessin que je trimballe jusque chez moi. D’habitude je n’ai pas mal, tout du moins jamais autant. Mais si mes épaules me font défauts, ce n’est pas comparable à la patate que je garde du poing droit, car oui, j’ai du jouer au barbare aujourd’hui :

Surprise sur le chemin du retour : il était là. Le fameux. Et ce bâtard sans une once d’humanité a su trouver ou je bossais et quand je finissais, juste histoire de causer. Mais… je n’ai pas pu. On aurait senti à des kilomètres que j’ai passé une sale journée, que  rien allait à ce moment là dans ma vie, mais non, il a fallu qu’il soit là… et qu’il m’accoste.

J’ai écrasé l’extrémité de mon poing dans sa putain de gueule. Je me suis pris pour Vidar le vengeur d’Odin. Je n’avais rien à lui dire si ce n’est qu’il parte une bonne fois pour toute. Il habite à l’autre bout de la France qu’est-ce qu’il foutait là ? Et bien… il a emménagé à Lyon. Chouette. Il m’a même raccompagné jusqu’en bas de chez moi. J’ai cru que j’allais le tuer.

 

Dehors on commence à toucher les Zéros, et je suis toujours en t-shirt. Je n’ai pas froid. Sauf aux yeux, c’est là que ça mouille. Depuis 7 mois il n’y a eu que des larmes de versées, pas de sang. Pas comme avant. Et c’est dur.

L’hiver arrive, avec son lot de dépression. Pourtant j’aime l’hiver. C’est ma saison préféré. Mais je sens que des fantômes du passés vont ressurgir. Encore. Et encore. Inlassablement je traine la patte, m’enfonce dans la neige. Nonchalamment je tends une main, mais sans grande conviction, puis tombe.

 

B.

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22 novembre 2011

Épuisante fatigue.

"Something is rotten in the state of Denmark." - Marcellus, Hamlet Act 1 scène 4.

 

C'est un peu ce que je ressens aujourd'hui. Sauf que je ne pense pas au Danemark. Ni forcément à quelque chose de pourris (quoique...), mais qu'un truc cloche en ce moment. C'est la première fois en plusieurs années ou je rentre du boulot et m'écroule de fatigue dans mon lit pour y dormir une heure. Alors que pourtant, la nuit précédente, j'ai dormis 6 heures.

Bien entendu, je n'ai pas les moyens de pouvoir me payer un tel luxe. Ce mois-ci j'ai réellement tenté de me remettre dans ma pile de bouquin à lire. J'ai lu 5 pages. Super. Et j'ai 6 milliards de trucs à faire... Bref, je suis exténué, et dénué de motivation réel pour certains cours me paraissant tout à fait inutile, et sur d'autres me paraissant tout à fait... utopique de croire que les profs arriveront à faire "quelque chose" correctement.

 

Demain, ça va être la guerre. Vendredi ne sera pas de tout repos non plus. Vivement le week end que je puisse... bosser. *soupir* Et revoir L., qui me manque à en crever.

Côté projet perso, je suis blindé, et j'ai absolument pas de temps. C'est comme si toutes les idées dans ma tête s'étaient figées, bloquées dans la glace ou le temps. Et ça me frustre. Et quand ça me frustre... Ouai, voilà. Passons. En tout cas, j'ai des envies d'illustrations très... enneigées. Et teintéés d'inspiration nordique.

Je vais tout de même tenter cette semaine d'envoyer à un des mes profs mes découpages de planches sur mon projet bd. Je sais que ça marche pas, mais j'ai besoin d'être briser pour reconstruire un meilleur truc. Will see...

 

 

B.

17 novembre 2011

J'avais envie de lui crier...


Le temps n'est plus aux billets, mais à la tourmente et aux travaux. J'ai pas mal de boulot. J'avais envie ce matin de crier à mon prof de 3D que c'était un incapable puisqu'il ne pouvait pas gérer son temps. Que je n'avais pas non plus l'intention de passer 30h sur son devoir en 5 jours, parce que faire des journées de 18h, sans bosser mes autres rendus, c'est juste impensable.

J'avais envie.

 

J'avais envie ce soir de crier à certaines personnes qu'ils feraient mieux de se mêler de ce qui ne les regarde pas. Mais non. Il y a des gens que je ne veux pas blesser.

J’avais envie.

 

J'ai souvent envie de crier à pas mal de gens qu'ils feraient mieux de se jeter sous une voiture. Le fait est que ce soir, ce fus l'inverse, et que c'est mon père qui m'en a parlé. Et là ça fait mal.

Il m'exaspère depuis plus de 3 ans, mais ça fait toujours mal d'entendre ça de la bouche de son père. J'avais envie de lui crier toutes les merdes avec lesquelles il a mis sa famille dans la mouise... Mais je ne voulais pas le voir non plus sous un bus.

J'avais envie.

 

J’ai souvent senti ce sentiment grimper petit à petit, celui du : « je ne sers à rien, je suis inutile ». En même temps je fais de l’Art… et j’ai pour seule maigre consolation, quand je me demande ce à quoi je sers, un : « je vends du rêve ». Wahou. Joie. En attendant, mon père, mes parents, confirment bien ce que je savais déjà. Mais dans une période de ma vie où j’essaie reprendre pied, ça fait mal.

Je ne sais rien faire d’autre. Et pour le coup, à part ne rien savoir faire que d’être inutile, c’est vraiment pitoyable.

Le plus triste dans tout ça, c’est que je fais de l’Art parce que j’en ai besoin, parce que je ne sais rien faire d’autre et que ça me maintient un temps soi peu en vie. Un besoin vital. Bref, je suis égoïstement inutile aux autres.

 

 

En parlant Art… Mon projet BD bat de l’aile. Je n’aime pas ce que j’ai pondu pendant 2 mois. Je vais tout refaire.

 

Sommeil ? Je ne dors pas. J’en ai même pas envie.

 

B.

 

 

 

 

7 novembre 2011

Winter is coming, les comiques aussi.

Yahou. Ca faisait longtemps. Résumé des épisodes précédents:

 

J'ai passé deux semaines en la compagnie de L. malgré nos journées de boulots respectives, et une journée éprouvante, c'était super. Et j'ai pleuré sur les quais au moment fatidique.

J'ai pas mal travaillé sur mes rendus, et mes projets persos. Mon projet BD prend enfin vie, j'exorcise une histoire et des personnages (et des évènements de ma vie passée) qui trainent dans ma tête depuis plus de 4 ans, et ça fait du bien de voir tout ça prendre forme. Some kind of monster. C'est un ovnis graphique, et du oldshcool pour les thèmes abordés. On verra comment ça va se goupiller. Mais j'ai de plus en plus hâte.

 

Winter is coming.

Ici, je cite Game of Throne, mais c'est bel et bien vrai: l'hiver approche. Je le sens. Ma consommation de nourritures a bien du doubler depuis l'été. Je dois faire attention et la rediminuer petit à petit... 

Mais il n'y a pas non plus que l'hiver qui arrive... Noël est de la partie. Et ça se sent. Plus Noël approche, plus les gens y croient. Surtout les cons. Aujourd'hui, sur le chemin du retour, deux ados prépubaires m'ont allégrement poussé sur un de leur scooter garé, puis, m'on demandé de m'excuser. Là, il croyait au Père Noël. C'est triste. Je n'ai pas eu à montrer les dents pour leur faire comprendre qu'aujourd'hui ce n'était clairement pas le jour ou il fallait m'énnerver. Je n'ai même pas eu à hausser la voix. Des petites gens très sympathique, la prochaine fois j'essaierais de les pousser sous un bus. Pour voir.

 

Sommeil:

Je ne dors pas bien mieux seul. 4 heures la nuit passée cela dit. Je doute faire mieux cette fois.

 

 

 

A part ça, je referais mes parties cultures en début de billet à partir de cette semaine. See ya.

 

B.

17 octobre 2011

La (fausse) pente savonneuse.

Aujourd'hui, c'est 9 cafés.

Aujourd'hui, c'était lundi. Hum. Oui. C'était. Je compte le lundi comme une journée uniquement sur les heures de taff. Du coup, effectivement, on peut donc dire à 21h qu'aujourd'hui c'était lundi.

Je suis exténué par ma journée. C'est dur après un aussi bon week end avec L. Levé 6h, Café. Déjà, elle avait mal commencée: mon train avait du retard, ce qui faisait que j'arrivais tout juste pour les premières heures de cours. Histoire du graphisme en plus... très soporifique pour bien commencer la semaine. Pas de café donc. J'ai du attendre la prochaine pause. Interminable.

Café.

Ensuite, on a mâté du Woody Allen en cours d'anglais. Manhattan. J'aime pas. Je le connaissais, et le revoir quelques années plus tard me confirmait bel et bien que je suis pas un grand fan de Woody Allen. Re-café.

Pause déjeuné. Re-café.

Surprise du jour, mon premier cours à l'école qui me botte sérieusement. Un cours ou je pourrais avancer mon projet bd, avoir des conseils et tuyaux par des pros. J'ai hâte, mais comme par hasard, je n'ai ce cours qu'une semaine sur deux. Je repasserais.

Café pendant l'intercours, puis re-café.

J'ai appris que mon cours de graphisme est annulé. Super, un trou de 2h! Je vais pouvoir avancer mes illustrations à rendre demain matin. Café.

J'ai appris que mon cours de Web... est annulé. Pour un mois entier. Sur la forme, ça me botte, j'ai du temps pour bosser, je peux plus me "relaxer". Dans le fond par contre... je paie mon école, j'ai pas mon cours. Et surtout qu'ils trouveront bien moyen de nous faire rattraper les 9h perdues sur des plages horaires totalement aberrantes en pleines semaines de rush et de rendus. En fait, j'en suis persuadé.

Café.

Mais surtout, c'est le blocage des rendus. Mardi j'ai deux rendus à faire en Illustration, et déjà je commençais à avoir cette mauvaise habitude de calculer tout ce que j'ai à faire, et de me dire qu'au final, ça va me prendre un temps dingue, que je ne serais jamais capable de le faire... Bref, tout moi lorsqu'on a un rendu. Je bloque, je ne fais rien, et je bâcle. 

Pas cette fois. J'ai fait un truc sans me prendre le chou. J'ai un rendu qui me semble "correct", sans trop stresser, sans trop bloquer. Keep rollin'. Coup de chance.

Café.

J'ouvre ma boite mail. Spammé par l'école. Elle vient de me rajouter plein de taff supplémentaire pour la semaine. Je suis heureux.

 

 

Sommeil: j'ai dormi ce week end. Je ne dormirais pas cette semaine. Comme d'habitude.

Je suis lasse d'être méchant. Ca m'épuise. Je crois que je n'ai pas été vraiment gentil depuis environ 5 ou 6 ans, et là je commence à me rendre compte que finalement je m'énnerve de plus en plus, et surtout, je m'épuise vraiment de plus en plus... Je ne pense pas tenir longtemps encore comme ça. Mais pas moyen... je peux pas être clément avec des connards.

 

B.

 

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13 octobre 2011

Laxatif visuel.

Fiche du film: The Thing, 1982 (l'original de Carpenter, pas le remake sorti cette semaine). Sur la même page on m'affiche: "Téléchargement similaire: Camp Rock 2,  L'Aventure des Ewoks". Non mais c'est quoi se délire? En QUOI sont-ils similaires?

 

On vit dans un monde de fou. Et de mauvais goûts. Et bien ouai... Cette semaine je suis tombé en librairie sur un "truc" infâme (genre j'ai le temps d'allez en librairie avec 11h de cours par jour). Attention, quand je dis infâme, je veux bien sûr dire tout ce qui peut être des plus immondes, à vomir. Vous allez comprendre de quoi il s'agit:

Une adaptation d'une célèbre histoire de vampires et de loups-garous de très mauvais goût, dans un format "inédit" pour cette série, avec un sens de l'esthétisme qui donne la nausée, de l'adaptation faite pour faire du fric, dans un style très à la mode pour faire également gonfler les ventes... il s'agit de... Oui, vous le sentez venir là, le truc infâme, pas vrai? Il s'agit bien évidemment de l'adaptation de "Twilight" en manga! C'est trop fort; j'ai plus besoin de me forcer à vomir. Si je mets ce bouquin au toilette, c'est parti, et HOP!

Et le pire c'est que j'ai cru voir 2 tomes. Génial.

Bon, j'ai le temps d'allez en librairie, mais pas vraiment de temps pour lire tout ce que j'achète. C'est une catastrophe. Non. Je suis une catastrophe. Il faut que j'arrête ça, et qu'un jour, je prenne le temps de lire ce que j'ai sur le feu. Je pars en vrille.

 

Je pars en vrille, mais aujourd'hui, c'était une journée de "repos". Sous-entendu: tu bosses 2 fois plus qu'à l'école, chez toi, mais quand tu veux. Bref, j'ai réussi à trouver des trucs hyper sympas d'un point de vu scénaristique et graphique avec mon projet BD. Ca me motive un peu, je sens que le projet s'affine, et dans une bonne direction (pour une fois en 4 ans!).

 

 

Ca va faire 11 jours que je n'ai pas eu une journée de repos. Et l'équivalent de quatre nuits blanches dans les pattes. J'ai bien dormi une nuit (7 heures!), la nuit dernière, et parce que ma copine, L., est venue à l'improviste chez moi en semaine. Une sacrée bonne surprise. 10 jours que je ne l'avais pas vu, c'était... interminable. 

Bref, j'étais moralement épuisé, psychologiquement sous tension, et mon corps le faisait sentir également. A bout de nerf. Le week end approche, il va faire du bien. J'ai l'impression d'avoir 50 ans, c'est affreux.

 

 

B.

 

 

10 octobre 2011

Paris c'est sodomie.

L'inspiration, elle va et elle vient. Un peu comme elle veut. Cependant il y a des gens, peut être comme vous, qui ont souvent l'inspiration aux bons moments. Moi j'ai l'inspiration difficile. Je dois avoir peu d'imagination au fond... Il me faut souvent lire, regarder, feuilleter des centaines de pages, des dizaines et des dizaines de bouquins pour avoir parfois quelque bonnes idées. Parfois. Mais généralement, ça reste très mauvais. Enfin... au moins je suis honnête. Le mythe de l'artiste qui sort un truc de son chapeau, ou qui sait tout faire sans bosser... ça n'existe pas. Frank Frazetta avait menti lorsqu'il disait savoir dessiner parfaitement les chevaux après avoir passé une nuit à avoir lu un bouquin sur le sujet. Mais bon. Comme c'est une légende dans l'illustration, le peuple le crois.

 

Comme je le disais dans le précédent billet, je suis allez sur Paris le week end dernier pour un workshop organisé par CFSL. J'ai rencontré des Dieux, et des brutasses en dessin. Du coup, j'ai énormément appris auprès d'eux. On a eu de supers échanges, je m'y suis fais quelque contacts, quelques bon camarades tout aussi baroudeurs que moi. 

Paris c'est sodomie. Parce que bon, la machine à café durant le workshop cotait pas moins d'un euro LE café. Une honte quand on sait que se breuvage est très prisé par tout les graphistes et illustrateurs que nous étions. C'était du gros fistage bien casé, du coup, ils ont des couilles en or. 

Paris c'est sodomie. Parce qu'outre les professionnels, il y avait également parmi les participants du workshop (comme moi) des brutes épaisses. Des gars qui ne savent pas mettre en page un book, mais qui peuvent détruire tout les espoirs d'un jeune dessinateur en quelques images. Certains ont un niveau que beaucoup pensent ne jamais pouvoir atteindre. Et là, ça m'a motivé. En tout cas, les deux premiers jours, je n'avais qu'une envie à chaque fin de journée: rentrer chez moi pour tâter du dessin et de la peinture, appliquer ce que j'avais pu apprendre et voir... Mais dimanche, pour une raison pas vraiment connue, je n'ai plus eu autant d'entrain que les jours précédents. J'étais à la frontière du blues et de la déprime.

En fait, tout se ressemblait. Si je prenais X travaux d'un des dessinateurs et que je les mélange à un autre book, on ne verrait pas grandes différences. Avec peu d'étonnement, c'était très vrai pour ceux voulant bosser en tant que concept artist dans le jeu vidéo. Tous les books étaient identiques.

Si je n'ai pas encore leurs niveaux, je me console avec le fait que je sois jeune, mais surtout que moi, j'ai un vrai book. Je n'ai pas des impressions plus ou moins dégueulasses entreposées dans des pochettes plastiques sous classeur. Mais voilà... je tabasse rien avec. Du coup, ces mois prochains vont être destiné à re-remplir mon futur book (j'ai quelques bonnes idées à ce sujet d'un point de vue composition) de travaux qui, je l'espère, seront acceptables.

 

 

"Je donne facile dans le morbide, aussi vrai que ça me tord le bide." - Lofofora

Cette phrase tiré de la chanson "Quelqu'un de bien" convient tout à fait pour mon projet bd/comics. J'y travaille de plus en plus, cela commence à bien prendre forme. Et je dois avouer que certaines scènes, certains cadrages... me donne moi même la gerbe. Je mets mes tripes sur la table, et ça a l'air pas si mal. Seul le temps nous le dira.

 

 

Je n'ai pas revu L. depuis trop longtemps, se week end à Paris nous a empêché de nous voir. Et là, ça commence à faire long. Mercredi c'est la pleine lune en plus. Je vais encore être excité comme pas permis. Et surement très mauvais avec mon entourage. Faut que je pense à me couper les fourches aussi ce jour là d'ailleurs. Question de repousse.

 

 Sinon je ne dors toujours pas. Pas bien. Pourtant, je suis épuisé comme dit dans mon billet précédent. Ca n'est pas très cool avec la semaine de boulot + les projets à bosser... Sans parler des cauchemars qui me torture dès que je m'assoupis. Mais dans ses visions glauques, il y en a qui s'exposeraient à des morts violentes si jamais cela devait arriver. Qu'ils essaient. Je suis gentil tout sourire, ouai ouai. Je peux aussi être un prédateur. 

 

B.

10 octobre 2011

Jours noirs, nuits blanches.

Ce week end, j'étais à Paris pour un workshop organisé par la communauté d'artistes CFSL. J'ai pu apprendre des millions de trucs auprès des plus grands illustrateurs actuels, boire un café avec eux, partager une insomnie par-ci par là... Bref, échanger. J'y reviendrais plus tard dans un autre billet.

 

J'ai enchainé une semaine de boulot intense, puis un week end à Paris ou j'ai également bossé 10h par jours, et une fois rentré chez moi à 23h, je suis bien évidemment lessivé. Epuisé. Et je dois reprendre le boulot ce lundi matin. Et vous savez quoi? Je dors pas. Non. On dirait que de bien mauvais jours s'annoncent. Si je ne dors pas alors que je suis à la limite de la fatigue extrême, c'est qu'il y a un souci. Je peine à taper ce billet, je me sens faible et absent. En fait, je me sens faible et absent depuis plusieurs jours. Et en fait je me sens absent depuis plusieurs années. Si j'écris ce billet, c'est parce que je ne dors pas, que je ne peux pas, et que je ne peux rien faire d'autre de plus épuisant. Honnêtement, les prochains jours vont être très durs, je le sens. Je me sens claquer, comme passer l'arme à gauche, petit à petit, depuis plusieurs années.

Je donne facile dans la dépression, c'est mon truc. Je me sabote. Je dois aimer ça au fond, une sorte de masochisme. Vous savez, le genre autodestructeur. Bon, je vais stopper cours à l'auto analyse, ça rime à rien. Allez voir Freud qu'ils disaient. 

 

J'ai mal au ventre. Jours noirs, nuits blanches.

 

B.

4 octobre 2011

Océane.

Il est 23h, et je mange des poireaux.

 

 

Bien, cela faisait un petit moment que je n'avais pas posté quelque chose. Il faut dire qu'il y a eu le week end... et la rentrée! Enfin! J'ai pu revoir mes gentils camarades adorés. Mais je n'écris pas ce billet pour faire ma vipère et cracher mon venin sur l'école que je fréquente. Il y aurait beaucoup trop à dire.

Non, ce billet est plutôt dédié à Océane... Aaaaaaaaah... Océane... chère Océane, je ne fais qu'entendre parler de toi, tout les jours. Quand je suis chez moi, je n'entends presque que ton nom. Océane. Océane, Océane... Océane! Et ça me rend dingue.

Si seulement ta mère pouvait arrêter de crier ton nom jours et nuits... Putain. Si seulement tu pouvais arrêter de vivre, si seulement ta mère pouvait arrêter de picoler et de gueuler comme une chienne TOUTES LES CINQ MINUTES. Merde quoi. Il y en a qui aimerait vivre dans le calme. Mais avec toi Océane, et ta mère, je ne peux plus vivre tranquillement. Je n'entends que ton nom, je n'entends que la voix de ta mère... Depuis plus de 12 ans. Ah oui, il y a aussi ton frère. Jordan. Quel connard. 18 ans, 1m34 par 1m34, adepte des joggings, jouant dans des bacs à sables et imitant les pelleteuses dans la rue. Lui aussi j'arrête pas d'en entendre parler. Si seulement il pouvait se faire écraser. Je demande juste la PAIX. 

Tiens, en parlant de paix, mon père vient de rentrer. Ca faisait 3 jours que je ne l'avait pas vu. C'était pas si mal. Bref, passons.

 

Rage time, la SNCF ne m'a pas envoyé mes billets de tgv. Je pars vendredi pour Paname, et cela fait 3 semaines que je n'ai toujours rien reçu. Du coup, je vais devoir allez user de ma voix, hausser un peu le ton, et demander des explications. C'est très physique l'administration, surtout quand on a peu de temps libre pour allez y perdre du temps. Pas de bol pour eux, je suis irritable et irrité, un ours bourru, un prédateur. Et j'userais de la carte du cliché sans problème. Bon... je suis assez sur les nerfs à cause du fait que je ne vais pas revoir L. avant une dizaine de jours. Triste. Et irritable. Surtout irritable. Mais pas mal triste quand même.

 

Sommeil:

Hum, la reprise du taff, le fait de bosser plusieurs projets en parallèle, ça fatigue. Mais ça ne me fait pas dormir pour autant. La fatigue sans le sommeil, c'est terrible. Mais soyons honnête, je dors quand même 3-4h par nuits. Ce qui n'est pas si mal. Pour un insomniaque.

 

B.

 

 

30 septembre 2011

Parce que moi, je suis rétro.

Sublime Cadaveric Decomposition - Inventory Of Fixtures (2007)

Avec un nom pareil, ça puait le Grindcore/Death Metal à plein nez. Surprise cela dit, c'est français. Faut aimer le genre bourrin, et les beuglements... Mais j'ai entendu "pire" comme album, surtout pour des français.

Côté lecture, j'ai été surpris de voir aujourd'hui qu'il y avait à Virgin Megastore (Lyon) une sélection de bouquins "britanniques" proposant la totale de Neil Gaiman. Je ne peux que vous les conseiller. C'est du tout bon. Pour une fois que des vendeurs ont des bons goûts. Marre de voir du Twilight de partout.

PS: je remercie L. de m'avoir fait découvrir Gaiman il y a de cela plusieurs mois, j'ai fortement pensé à ma douce et tendre lorsque j'ai vu cette sélection.

 

 

 

J'écoute du classique, des opéras, j'aime les livres, j'ai une montre gousset, je suis typé metalleux des années 70-80, je suis accrocs à mes vieilles consoles, j'ai une platine pour mes vinyles, bref, je suis rétro.

C'est un tout qui m'y a fait penser aujourd'hui. Bon nombre de personnes me voient dépassé par ce que j'écoute, ce que je lis. Comment je me fringue. Comment je porte mes cheveux sur le crâne. Comment je peux encore avoir une montre gousset (et mécanique, faut la remonter hein!). Et puis surtout, j'ai un téléphone portable avec... des touches! Eh ouais. Pas de tactile. Mon téléphone a un écran faisant 5cm*3cm, pas pratique pour les mms. Il a un appareil photo moisi, et je ne pense pas pouvoir vraiment allez sur le net avec. Des jeux? Rien à part un jeu du serpent, je suppose. Hum. Mais au moins, il ne me coûte rien, je le recharge une fois toute les deux semaines, sans exagérer, et il a du tomber 10.000 fois, a voltigé 300 fois dans ma chambre en se prenant un mur à cause d'un réveil trop brusque, et il fonctionne toujours aussi bien. J'ai un pc de gamer, mais il est monté avec du scotch et des cordes dans une tour... inadéquate, mais je l'aime bien mon pc ork de gamer. C'est roots, c'est oldschool, mais je suis comme ça. Enfin, d'après les gens.

Cela dit, faut pas croire que je suis fermé et cantonné à une époque passée et révolue (ça y est, je me sens vieux alors que je brille par ma jeunesse éclatante). Je suis ouvert à tout ce qui ce fait actuellement. Bon, mais ça veut pas dire que j'aime ce qui se fait. Quand on écoute de la variété française actuelle, je suis désolé, mais moi ça me fait dégobiller. Ou un truc comme ça.

Je suis ouvert. Je regarde "parfois" des émissions tv. Mais après je tombe sur des mères de familles qui cite du Diams et en disant d'elle que c'est une philosophe. Arf. Là je peux pas. Je suis désolé, mais c'est vrai, il y a des limites à la connerie. Je suis ouvert, mais pas assez décérébré pour tout accepter.

Ah d'ailleurs, cela me rappel un idiot d'étudiant en graphisme qui me disais aujourd'hui: "Je suis graphiste donc j'ai un iPhone". WTF? Quel rapport? Ok ok, Apple appel à étendre les possibilités de représentation, de l'image. Et il faut se tenir au courant pour survivre. Mais quand même... Ce dire qu'il faut avoir un machin à 300 briques pour affirmer qu'on est graphiste... Je trouve ça d'une stupidité... Déjà, qu'il apprenne à faire un truc de ses dix doigts sur du papier avant de sortir des âneries pareil.

 

Et pour terminer sur un coup de gueule, j'ai appris que le nom de mon projet bd, datant de plusieurs années, venait d'être violemment utilisé par un JdR papier. Je suis dégoûté, je ne peux plus l'appeler comme ça, et je dois me creuser la tête pour un nouveau nom. Et ça me lourde. Sérieux.

Et voilà, j'ai fais couler de l'aquarelle sur l'écran de mon téléphone... Heureusement que L. arrive vendredi soir, je suis épuisé.

 

B.

 

 

 

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